À ne pas négliger, le sourcil constitue un élément clé du visage. Ajoutant du caractère au regard, il est actuellement au cœur de différentes techniques en vue de le rendre magnifique. Une mise en beauté n’est pas réussie sans bien structurer le sourcil. Mis à part les poudres et les crayons, il existe un maquillage semi-permanent ressemblant à un tatouage pour les sourcils qui sont le microblading et le microshading. Quelle est la différence entre ces deux techniques ?
Le microblading
Venant tout droit d’Asie, le microblading est utilisé pour reconstruire le sourcil en dessinant chaque poil avec un stylo composé de fines aiguilles. Le but est d’implanter des pigments ressemblant à la couleur naturelle des poils de la personne et de la carnation de son visage. Il s’agit d’une technique de dermopigmentation pour retracer les poils du sourcil en toute finesse et de manière la plus réaliste. Celle qui procède à cette opération n’a rien à craindre sur le résultat. Discrets et naturels, les nouveaux poils artificiels se mélangent avec ceux qui sont naturels. La qualité des pigments varie en fonction du type de peau ainsi que de la couleur de la pigmentation choisie.
Le microblading est destiné aux personnes dont les sourcils sont irréguliers et qui comportent des trous. Très efficace, ce procédé comble ainsi les trous en harmonisant le sourcil. Il est toutefois incompatible avec les peaux anciennes et acnéiques.
Le microshading
Idéal pour les peaux grasses, le microshading convient à une femme qui cherche un résultat intense et voyant. Le but de cette opération consiste à produire un effet d’ombre ou un effet poudré à son sourcil qui est similaire à celui qui est fait avec un crayon ou un pinceau. Dans cette technique, les pigments qui sont sous forme de minuscules points sont utilisés pour ombrer les zones éparses. Il offre plusieurs avantages : un rendu raffiné sans besoin de maquillage et une intensité pour le sourcil et le regard. Cette technique s’adresse spécifiquement aux femmes qui aiment se maquiller les sourcils tous les jours et qui veulent accorder une hausse d’intensité à leur regard.
Les points communs et les différences
Rousse, brune ou blonde, tout le monde peut opter pour le microblading ou le microshading. Dans les deux cas, le but est de mettre un maquillage semi-permanent afin d’harmoniser sa ligne de sourcils pendant une durée assez longue. L’objectif des deux techniques est d’insérer un pigment coloré en dessous des couches superficielles cutanées. Il est à noter que ces deux méthodes ont besoin d’être retouchées une ou deux fois par an. La manière d’insérer le pigment fait la différence entre le microblading et le microshading. Bien évidemment, le résultat final n’est également identique. Comparé au microblading, le microshading est moins douloureux. Quant à leur durée, le microblading dure 9 à 12 mois et se cicatrise entre 4 à 6 semaines, tandis que le microshading peut se tenir sans se détacher pendant 8 à 12 mois.
En optant pour le sourcil mixte, une femme peut combiner les deux méthodes. Le microblading est réalisé à la tête du sourcil, tandis que le microshading se fait sur la ligne restante. Grâce à cette technique, sa ligne de sourcil est redessinée et intensifiée. Besoin de plus d’information sur ces deux interventions ? N’hésitez pas à demander conseil à un professionnel compétent travaillant dans ce domaine.
Celle qui hésite entre les deux techniques peut demander conseil à un professionnel. Ce dernier est en mesure de savoir la technique la mieux adaptée à sa morphologie et au résultat qu’elle recherche.